Àl’heure où les consommateurs ont toujours un emploi du temps chargé et une pause déjeuner limitée, mais également et surtout, parce qu’ils veulent manger sain.
Un nouveau concept de restauration rapide est en train d’émerger : le fast food bio.
L’objectif ? Allier les caractéristiques des fast food :
Rapidité, coût peu élevé ainsi que plaisir gustatif, tout en intégrant les nouveaux modes et pensés de consommation plus respectueux de l’environnement et de notre santé.
C’est sur ce modèle que Louis et Anthony ont fondé Bioburger en 2011.
Démocratiser une manière simple de mieux manger
Bioburger cherche à démocratiser une manière de mieux consommer, en commençant par mieux manger.
On veut vraiment toucher tout le monde sans exception, en ce sens on a travaillé à développer un produit de très bonne qualité, mais surtout abordable.
L’enseigne ne cherche pas à atteindre une clientèle en particulier “on vise le venez comme vous êtes de Mcdo. Il n’y a pas vraiment de client type, cela varie en fonction de l’implantation de nos restaurants”.
Proposer une transition écologique simple à travers le fast food
L’esprit de l’enseigne c’est de proposer une transition écologique simple. On va utiliser des produits gourmands, des prix peu élevés et justes, et une facilité de prise de commande, entraînant une rapidité de service. C’est la simplicité au service du bio.
L’objectif est vraiment de mettre en place des actions allant dans le sens de la transition écologique, sans que ce soit contraignant pour le client. “Le client il vient chez nous, il se régale, il paye pas cher, il jette son plateau dans une poubelle où tout est composté. Pour nous tout le monde est acteur du changement et à un rôle à jouer, nous avons donc essayé d’innover dans le domaine du fast food tout en conservant l’aspect plaisir et gourmand !”
L’enjeu de leur projet réside sur le fait que Bio ne rime pas forcément avec cher !
“Pour nous Bioburger n’est pas juste une enseigne bio, on se doit aussi d’être compétitifs, c’est à dire efficaces, rapides, et bons ! En gros nous avons un modèle d’industrialisation mais durable.”
Quelles sont les difficultés à développer un fast food 100% bio ?
L’enjeu est pour nous de trouver le bon équilibre à la fois viable et en adéquation avec nos valeurs. Si tu essais de faire trop d’un coup tu te plantes
“Si on avait voulu être nickels dès le début on aurait du burger uniquement végétarien et finalement je ne sais pas si on seraient toujours là aujourd’hui”. Ils ont donc dû s’adapter en gardant en tête leurs objectifs à long terme et sans abandonner leurs valeurs pour autant. En revanche, partir sur une offre 100% bio dès le début était primordial car il s’agit du cœur de leur concept.
Finalement ils ont un avantage concurrentiel car ils ne cherchent pas à tout prix à avoir la meilleure rentabilité possible. Ce qui leur permet de pratiquer des prix concurrentiels par rapports aux autres restaurants offrant le même type d’offre.
Quels sont vos engagements pour proposer une alternative complète ?
En venant chez Bioburger, le consommateur s’engage dans tout un processus de développement durable sans forcément s’en rendre compte.
Concrètement l’enjeu majeur est d’accompagner le consommateur dans cette mission de transition écologique de façon simple et sans contrainte pour lui. Cela passe par la certification de la nourriture mais aussi par bien d’autres aspects.
Le travail commence en amont de la chaîne de production, Bioburger source tous ses ingrédients le plus localement possible en allant à la rencontre des producteurs et en les rémunérant de la manière la plus juste possible. Pour eux chaque maillon de la chaîne doit être rétribué au prix juste. “Que ce soit le prix d’achat des clients, les salaires des employés, le prix d’achat des fournisseurs, que la redevance aux franchisés ainsi que les dividendes aux actionnaires”.
L’environnement et l’humain sont au cœur de leurs préoccupations. Cette démarche leur permet de limiter un maximum leur empreinte carbone, en diminuant les transports ainsi que les emballages.
Bioburger x Hopfab
Bioburger a rencontré Hopfab par le biais de leur architecte. Dès lors, la collaboration fut évidente. Premièrement ils allaient faire appel à des artisans français et deuxièmement ils s’y retrouvaient en termes de coûts.
Ce fut un premier pas vers une construction et une conception plus humaine de leurs restaurants, allant vers une transition écologique engagée.
Cela leur a notamment permis d’être au plus près du projet en travaillant sereinement avec un seul et même artisan. “On avait des gens à l’écoute, précis, bons et disponibles”.
Il y a aussi l’aspect sur-mesure qui pour eux était un gros plus, leur permettant d’innover et de penser un design et une conception au plus près de leurs attentes, “nous ont a eu les idées et eux ils ont pu les réaliser”.
Pour eux, passer par Hopfab a été un réel soulagement et leur a permis d’être plus efficaces dans la réalisation de leurs projets.
Cela peut parfois être compliqué de travailler avec un artisan qui est à fond sur ses créations, Jérôme (artisan menuisier) avait tendance à avoir la tête dans le guidon et à fond dans son job par exemple. C’est pour cela que Maëlle (responsable projets Hopfab) a été d’une grande aide, permettant vraiment de structurer et fluidifier les échanges, nous permettant à terme d’avoir un rendu plus quali et plus proche de nos attentes que si nous avions interagit seuls avec un artisan.
Aujourd’hui il y a une véritable collaboration entre Hopfab et Bioburger pour l’agencement de tous leurs restaurants en propre.